Édito
68, 69, les chiffres et leur symbolique nous feraient-ils des clins d’oeil ?
Parce que depuis plusieurs décennies la psychomotricité ne cesse de s’imposer et de se répandre, ce qui peut aux yeux de certains paraître révolutionnaire, parce que nous travaillons auprès de populations de plus en plus nombreuses et diverses, et considérant l’évolution scientifique et culturelle des différentes disciplines et moyens techniques, l’Organisation Internationale de Psychomotricité et de Relaxation affirme et revendique la nécessité de mieux encadrer l’objet de la psychomotricité : les pathologies psychomotrices.
D’où cette proposition de l’association internationale qui regroupe des instituts de formation et des groupements professionnels européens, américains et du Moyen-Orient, de bâtir une classification internationale des troubles psychomoteurs. La 24e Université d’Été qui s’est déroulée en juillet dernier à Paris, à l’ISRP a donc été l’occasion de lancer ce projet, et dont nous vous proposons la première partie des textes, dans ce numéro puis dans le 70 (époque de tous les espoirs….).
Après Gérard Hermant qui nous présente les grandes étapes de notre histoire professionnelle et les enjeux à venir, Yves Le Roux et Jean-Pierre Badefort proposent deux réflexions complémentaires sur nos outils d’évaluation. Réflexion de fond encore avec Franco Boscaini qui rappelle que la psychomotricité est à la fois simple et complexe ; réalité professionnelle bien illustrée par le témoignage de Séverine Alonso-Békier quand elle parle de son travail auprès des très jeunes enfants.
Dominique Grave, gériatre, il nous présente l’actualité des pratiques institutionnelles dans ce champ en pleine évolution, sous l’angle novateur de la circulation de l’information au sein de l’équipe pluri-disciplinaire, parce que nous devons faire savoir ce que nous observons.
Avec lui se termine la première partie de ce dossier… à suivre dans le numéro 70.
Alexandrine Saint-Cast