Édito
Si l’ intérêt de la profession de psychomotricien pour le secteur de la gériatrie date de plusieurs années, force est de constater qu’ il a fallu longtemps pour sensibiliser davantage de psychomotriciens à cette spécialisation. Certains pays comme l’ Italie notamment se sont trompés en voulant limiter le champ de la profession à l’ âge dit évolutif c’est-à-dire selon eux jusqu’ à 16 ans environ. Heureusement une prise de conscience récente remet en cause la limitation de ce champ d’ application.
Récemment le Plan Alzheimer mettait en avant la place, jugée indispensable, des psychomo-
triciens dans le dispositif de lutte contre cette maladie. A plusieurs reprises, et ce n’ était jamais arrivé avant, le Président de la République et les services de la présidence ont cité le mot : psychomotricité, en insistant sur la place fondamentale de notre profession.
Sur le versant institutionnel, on assiste à une véritable explosion de demandes de psychomotriciens, à laquelle du reste nous ne pouvons pas répondre faute de candidats formés. Le contenu, la forme de l’ enseignement en psychomotricité se sont adaptés à ces nouvelles demandes.
Nous souhaitons à l’ occasion de la parution de ce numéro d’ Évolutions Psychomotrices remercier toutes les structures d’ employeurs qui ont fait confi ance à notre formation et notre profession. En particulier le Syndicat des Établissements et Résidences privés pour Personnes Âgées – SYNERPA et l’ OCTA Santé Retraite ont su nous accompagner dans ces orientations nouvelles de la formation. Ils ont fait preuve d’ une clairvoyance pour laquelle notre reconnaissance leur est assurée.
Gérard HERMANT
Directeur de Publication
Directeur de l’ ISRP