Édito
Les changements de condition de vie (sédentarité), d’habitudes de vie (obésité), de durée de vie (allongement), apportent des maux qui deviennent des nouvelles problématiques de santé publique. Le sport est aujourd’hui vu comme un moyen intéressant d’approches de nombreux problèmes de santé. Le sport-santé prend également une place de plus en plus importante dans les activités sportives et corporelles.
Ainsi dans le thème du sport-santé la recherche se développe, des enseignements sont créés dans différentes universités (faculté de médecine, faculté des sports…), de nombreuses professions s’y investissent. Nous avons pris volontairement dans ce numéro des auteurs de disciplines différentes : laboratoire de physiologie, faculté des sports, faculté des sciences de l’éducation… Afin de montrer tout l’intérêt que suscitent ces nouveaux champs.
Il serait en effet dommage que les psychomotriciens ne prennent pas le bon train, celui de la recherche et des pratiques actuelles.
Les thèmes et les expériences de ce numéro sont variés mais ils ont comme pivot la conscience du corps, de soi, des autres, du groupe.
A travers tous ces points de vue nous aurons des éclairages différents depuis la prise de conscience jusqu’à une réflexion sur la conscience collective. Cette conscience n’est-elle pas le lien que peut apporter la psychomotricité, tant sur le plan théorique que pratique. Cette conscience marque la nature humaine car être humain selon Aristote, c’est être corps et esprit.
Nous voulons ainsi faire émerger des réflexions où le psychomotricien pourra apporter sa contribution et ouvrir de nouveaux champs d’exercice car nous pensons y avoir notre place, à côté de nos collègues issus d’autres disciplines.
Jean-Paul PES
