Édito
C’est un numéro faisant la part belle à la diversité qui termine ce volume d’Évolutions Psychomotrices. Ces variations psychomotrices vous amènent vers des champs d’application et d’exercice de notre métier qui sont certainement appelés à prendre de l’ampleur et nous montrent, s’il était encore besoin, que les perspectives de développement de la profession sont toujours plus nombreuses et amples.
Ainsi nous nous intéresserons pour commencer aux travaux d’Elsa Mariani et d’Anne-Laure Huveau, respectivement sur les questions de la formation dispensée à d’autres acteurs du soin et sur l’apport des sciences du langage dans la compréhension de la déficience intellectuelle. Ces recherches cliniques illustrent parfaitement la nécessité des formations complémentaires du diplôme d’Etat actuel. Elles montrent à quel point la recherche renforce nos interventions et valide nos pratiques. Cette exigence de rigueur sied aussi parfaitement aux médiations comme le démontre la contribution collective à propos de la balnéothérapie.
Ces champs qui nous restent encore à développer, voire à conquérir, nous les aborderons ensuite avec Laura Dias Da Silva sur la question de la douleur chronique, puis avec Marta Cañizares Hernández qui évoque la pratique sportive, du double point de vue psychomoteur et Cubain.
Ce numéro se termine avec une thématique que vous retrouverez très prochainement dans les pages d’Evolutions Psychomotrices. Ce champ nosographique où les interventions psychomotrices ont déjà leur place mais où elles doivent encore se développer et affirmer leur pertinence : la dépression, ici abordée par Erika Valmorbida.
Nous espérons que, porté par ces variations psychocorporelles et humaines, chaque psychomotricien(ne) ressentira l’envie d’apporter sa propre contribution à la psychomotricité !
Alexandrine SAINT-CAST,
Psychomotricienne PhD, Rédactrice en Chef
Nicolas RAYNAL,
Psychomotricien DE, Assistant de Rédaction
